INTERVIEW – AFROGUINÉE MAGAZINE a rencontré ANS-T CRAZY quelque part à Paris. Avec lui, nous avons épluché plusieurs sujets liés à son actualité. Lisez !
Salut Ans-T ! Comment se passe ton séjour en Europe ?
Oui, ça va, je me porte super bien. Je suis sur une tournée qui va finir bientôt.
Quel sera ton projet après cette tournée ?
Je me retourne en Guinée pour préparer la sortie de mon deuxième album qui sort si tout va bien en 2020. J’ai déjà fait des enregistrements un peu partout : en Allemagne, en France et puis en Afrique. Je dois aussi me rendre en côte d’Ivoire pour des collaborations et des enregistrements.
As-tu pensé un seul jour être à ce niveau ?
Ça ne m’étonne pas ! Vouloir c’est pouvoir. J’ai toujours travaillé pour en n’arriver là où je suis aujourd’hui. Donc, je pense que c’est le travail qui est en train de payer.
As-tu réellement vécu les faits que tu débattes le plus souvent dans ta musique ?
Je ne vais pas loin pour trouver de l’inspiration. Il ne faut pas laisser tes problèmes, pour aller régler ceux des autres. Tous mes sons relatent ce que je vis. Prenez par exemple mes chansons comme « C’est sa tête », « 6ivilisé » ou encore « Senkhousè » ce sont des réalités que j’ai vécues.
A ton jeune âge, que penses-tu du succès ?
Pour moi, le succès est éphémère. Si tu l’as, il faut en faire bon usage.
Des photos de toi et de Nafissatou Diallo circulent sur la toile. Que veux-tu faire comprendre aux gens ?
Ce n’est pas moi qui fais le Buzz, c’est le Buzz qui me fait ! Tout le monde me suit sur la toile. Dès que je balance quelque chose, même si ça ne doit pas être du bruit, ils en font du Buzz.
Que veux-tu dire exactement ?
Bon, j’aime parler beaucoup plus de ma profession que de mes relations.
Peut-on au moins parler d’Ibro Gnamet ? C’est quoi votre projet ?
C’est un problème de cœur et comme je l’ai dit plus haut, je n’aime pas parler de mes relations amoureuses.
A quoi peut-on s’attendre de ton nouvel album ? Y a-t-il de grosses collaborations ?
Oui ! Des grosses collaborations sont en vue. Mais je me retiens de dire des noms pour le moment.
Quelle lecture fais-tu de la musique urbaine guinéenne ?
Par rapport à la musique urbaine, je pense que les choses bougent bien, la nouvelle génération travaille super bien. Mais très malheureusement, nos autorités accordent plus d’importance aux footballeurs que nous les artistes. Elles n’ont pas encore compris que seule la culture reste à un pays, après avoir tout perdu.
Merci Ans-T Crazy et bonne suite.
Merci Afroguinée