Le constat amer de Bill de Sam sur le problème des droits d’auteurs en Guinée

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En tant qu’ancien chanteur, le nouveau ministre en charge de la culture connait parfaitement les difficultés pour les artistes guinéens à obtenir leurs droits d’auteurs. A l’occasion d’une rencontre avec l’ensemble instrumental de Guinée, Alpha Soumah connu avec le sobriquet Bill Sam, a évoqué cette problématique.

Sur ce, il a promis qu’il ne ménagera aucun effort pour résoudre cette question avec le BDGA.  Puisque, l’auteur du ‘’dékou dékou’’  estime que c’est avec les droits d’auteurs que les artistes guinéens pourront s’en sortir et vivre dignement de leur métier. Lisez !

« Le premier salaire d’un artiste, c’est ton droit d’auteur. Ceux qui chantent, font des albums, il y a normalement des droits d’auteurs. Mais ce que j’ai remarqué, ce n’est pas payé normalement. L’artiste peut rester sans faire de spectacles. Ou que tu tombes malade et que tu sois dans l’incapacité de chanter. Mais ce qui doit être donné à chaque trois ou six mois, ne t’est pas donné, ta souffrance ne fera que s’aggraver », a-t-il critiqué. Vu cela, nous avons commencé des travaux pour voir ce qu’il y a dans cette histoire de BGDA (Bureau guinéen des droits d’auteurs). Parce que ce n’est pas possible. Il y a des droits qui viennent de l’occident. Personne d’entre nous ici, ne pourra nous dire comment ces droits sont payés. Et comment c’est utilisé. Nous n’en savons rien. Ici, normalement, toutes les sociétés de téléphonie mobile doivent payer des taxes pour les chansons qu’elles jouent. Je ne sais pas si c’est 200 millions ou quoi. Je ne peux pas vous donner certains détails. Mais ce que je vais vous dire, les droits ne sont pas payés de façon normale. Donc si ce travail est bien fait, il y a beaucoup de problèmes qui seront réglés. Ils payent certains artistes à de grosses sommes et d’autres sont faiblement payés. Certains quittent en régions, ils ne gagnent que le transport. Et quand vous parlez, ce sont les mêmes artistes qui disent, non non, tout va bien. Donc, il faut qu’on tire tout cela au clair. »

 Ibrahima Bah

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