Féguifoot : les vérités crues de  Salam Sow

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Après avoir pris le temps d’observer les bisbilles autour du congrès électif de la Fédération Guinéenne de Football (Féguifoot), l’ancien international guinéen, Abdoul Salam Sow sort du silence et donne son avis par rapport à cette crise qui secoue l’institution faîtière du sport roi en Guinée.

Invité à s’exprimer sur le sujet, ce vendredi dans l’émission des Grandes Gueules’’ de Espace FM, Salam Sow n’est pas allé avec le dos de la cuillère.

Après avoir dénoncé le comportement des membres statutaires de la Féguifoot tout en sollicitant leur départ, Salam Sow a insisté sur le respect des textes réglementaires qui régissent cette fédération.

« Je l’ai dit après la CAN U-17 en Tanzanie, c’était à ce moment que la fédération devait partir. Quand j’avais dit cela les gens n’ont pas tenu compte. Après il y a eu ce qui s’est passé à la CAN 2019 en Egypte avec le Syligate. A l’issue de cela tout le monde devrait partir, ils devaient tous démissionner, mais personne n’a rien dit. Aujourd’hui, il y a des entraîneur en ligue 1 qui n’ont pas de diplôme et pourtant on avait dit que si tu n’as pas la licence, tu ne peux pas diriger une équipe de première division. Mais la seule chose qui les intéresse c’est de prendre l’argent. C’est le seul pays où les parents donnent de l’argent à l’entraineur pour qu’il sélectionne un joueur, avec ça on ne peut obtenir de résultat, a-t-il indiqué d’entrée de jeu.

Poursuivant son speech, il ajoute : « Gérer la fédération guinéenne de football n’est pas une question d’argent, puisque la Fifa et la CAF envoient de l’argent.  Toi -même tu peux être président de la Féguifoot, mais tu as besoin d’un bon entourage. Ce n’est pas la tête d’Antonio Souaré qui pose problème mais son entourage. Il faut que tous ces gens-là s’écartent de ce football, la seule chose qu’ils apprécient c’est leur petite personne. Il y a des membres statutaires, ce qui les intéresse c’est d’être président de club parce qu’on leur donne une subvention et après ça ils disparaissent. La Guinée est le seul pays où un footballeur qui a une licence  n’est pas d’autonomie ».

«  C’est eux (membres statutaires) qui sont en train de mettre en mal les textes ce sont eux les problèmes. Respectons les textes. On ne doit pas changer les textes, c’est eux qui doivent partir. Après avoir pris de l’argent avec les gens, ils veulent changer les textes qu’on arrête de prendre les guinéens pour des imbéciles qu’ils respectent les textes et qu’on avance. Les personnes qui sont autour du système qu’ils dégagent », a-t-il pesté.

Interrogé sur son candidat préféré, Salam Sow répond :

« Personnellement si je dois choisir parmi les candidats pour la présidence, je vote pour AKB, parce que c’est mon ami, mais je préfère qu’on se réfère aux textes.  Quand on se refait des textes mis en place par les guinéens logiquement c’est Boubatri (Aboubacar Touré) qui doit passer. Il y avait  deux candidats, Antonio et Boubatri, si l’un se retire, on doit alors poursuivre le processus avec le second. Au lieu de modifier les textes, ils doivent plutôt dégager. Maintenant ils sont en train de nous embrouiller. Ne changeons pas les textes. Si c’est Boubatri qui doit passer qu’il passe ».

Pour clore son intervention, Salam estime que le problème du football guinéen doit être réglé par la fédération et non le palais Sékhoutoureya pour éviter de l’ingérence de l’Etat.

Guinée Culture Magazine

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