Les cadres du ministère de la culture s’approprient de la nouvelle politique culturelle

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Deux ans après son adoption par le gouvernement guinéen, les cadres du ministère de la culture et du Patrimoine Historique, s’approprient de la nouvelle politique culturelle du pays.

Ainsi, dans la perspective de vulgariser cette nouvelle orientation culturelle, le département tutelle a organisé ce mercredi 14 juillet à Conakry, un atelier présidé par la ministre Sona Konaté.

Cet atelier est un cadre d’échange et de réflexion entre le modérateur Bailo Téliwel Diallo ancien Directeur National de la Culture et les acteurs de ce département. Cette rencontre vise à faciliter la mise en œuvre et la vulgarisation de cette politique culturelle sur le terrain.

Dans son intervention de circonstance, la ministre de la culture et du Patrimoine Historique, a expliqué les raisons de la tenue de cet atelier : « Nous avons décidé qu’il faut d’abord commencer par donner une formation aux cadres du ministère pour qu’ils s’approprient le contenu de la nouvelle politique. Parce que nous, nous sommes censés expliquer le contenu de la politique culturelle aux acteurs du monde de la culture et à nos partenaires. Si nous sommes les premiers à ne pas maîtriser cela, je trouve qu’il fallait renverser la pyramide », dit-elle avant de demander à ces cadres de restituer la formation au niveau de leurs directions respectives.

Cet atelier permet non seulement de consolider les acquis des participants mais aussi de définir les responsabilités de chaque acteur pour une meilleure mise en œuvre de cette politique culturelle. C’est pourquoi au micro de notre repoter, le modérateur a indiqué que : ‘’une fiche de projet standard  sera élaborée’’ pour permettre aux participants de pouvoir rédiger des projets bancables.

A l’issue de cette journée fructueuse, la série d’atelier se poursuivra dans les prochains mois à Conakry et dans les chefs-lieux des quatre régions naturelles de la Guinée. Cela  avec la participation de tous les acteurs du secteur culturel issu du public et du privé.

Ibrahima Bah/Guinée Culture Magazine

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