Né en 1964 à Kintinya près de Siguiri en Haute-Guinée de parents griots.
Sa mère, Mariama Samoura, est une chanteuse rendue célèbre par un titre que reprendra plus tard son fils: Apollo. Bien que son père s’oppose à ce que le jeune Sékouba devienne lui-même chanteur, il se fait remarquer dans plusieurs orchestres locaux de Siguiri et reçoit, en 1979, le prix du meilleur chanteur de Guinée. Il rejoint alors l’orchestre national le Bembeya Jazz à la demande expresse du président Guinéen Ahmed Sékou Touré.
C’est là qu’il acquiert son surnom Bambino pour ne pas le confondre avec son homonyme, guitariste virtuose de cet orchestre Sékou Diabaté «Bembeya».
En parallèle à une carrière solo, il rejoint, comme invité puis comme permanent, le groupe « salsafricain » Africando. Déjà présent dans « Gombo Salsa », il chante « Sonfo », qui appelle les hommes à « être à la hauteur », à faire preuve de sagesse, d’attention, d’écoute réciproque.
Avec son album Sinikan, où il mobilise les arrangements de François Bréant qui était intervenu sur l’album « Soro » de Salif Keita, il se fait connaître par un large public comme l’un des meilleurs représentants de la musique mandingue contemporaine. Sa voix de ténor lyrique est proche de celle de Kouyaté Sory Kandia, autre célèbre chanteur Guinéen qui a contribué à révéler la musique mandingue.
A l’initiative du producteur Ibrahima Sylla, il enregistre avec succès notamment avec Kandia Kouyaté, Bako Dagnon, Kémo Kandé, Kerfala Kanté, Kassé Mady Diabaté, une série de standards de la musique mandingue. Ces enregistrements donneront deux CD intitulés « Mandekalou », fleurons des plus grands djéli (griots) mandingues contemporains.
La suite à suivre…
Goundoba Bouba Sylla /GCM.Com