Les chercheurs de l’ École de médecine de l’ Université de Shenzhen, en Chine, se sont penchés sur le régime alimentaire occidental pour déterminer le lien entre la consommation d’aliments frits et le risque de maladie cardiovasculaire et de mortalité toutes causes confondues. Les résultats de leur méta-analyse (dans laquelle 19 études ont été incluses) viennent d’être publiés dans la revue Heart du British medical journal.
Leur analyse montre que, par rapport à la catégorie la plus basse de consommation hebdomadaire d’aliments frits, la consommation la plus importante est associée à un risque accru de 28% d’événements cardiovasculaires majeurs; un risque accru de 22% de maladie coronarienne et surtout, un risque accru de 37% d’insuffisance cardiaque. « Mais une enquête plus approfondie est nécessaire pour examiner l’association avec les accidents vasculaires cérébraux » soulignent les chercheurs.
Les différents mécanismes qui mènent à l’insuffisance cardiaque
Selon les chercheurs, il y a plusieurs mécanismes, dont certains encore à l’étude, qui créent ce lien entre consommation d’aliments frits et maladies cardiovasculaires.
Les aliments frits contiennent généralement de grandes quantités de graisses alimentaires et entraînent un apport énergétique excessif, ce qui peut augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
Un apport plus élevé d’acides gras transe générés à partir des huiles végétales hydrogénées utilisées pour la friture est également associé à un risque accru de maladies cardiovasculaires.
La friture peut augmenter les niveaux de produits d’oxydation du cholestérol impliqués dans la réponse inflammatoire et le stress oxydatif.
Les aliments frits consommés dans les fast-foods sont généralement riches en sodium ajouté, et un apport élevé en sel augmente le risque de maladies cardiovasculaires. Sans oublier que ces repas sont souvent accompagnés de sodas sucrés qui augmentent, eux aussi, le risque d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires.
Source : Top Santé/GCM.COM